vendredi 31 décembre 2010

mardi 28 décembre 2010

La nouvelle année...






















J'ai jeté derrière moi, des brassées de roses pour dire adieu à l'année qui s'en va, hommage aux jours passés.
Le chemin est ouvert, mes pas dessinent la neige.
Page blanche à inventer, imaginer, dessiner, modeler, écrire, vivre... Mon Coeur.

P'tit mot...

"Quand le printemps venait même le faux printemps, il ne se posait qu'un seul problème, celui d'être aussi heureux que possible. Rien ne pouvait gâter une journée, sauf les gens et si vous pouviez vous arranger pour ne pas avoir de rendez-vous. C'était toujours les gens qui mettaient les bornes au bonheur, sauf ceux, trés rares, qui étaient aussi bienfaisants que le printemps lui-même".


Hernest Hemingway
Paris et une fête

dimanche 26 décembre 2010

mardi 21 décembre 2010

Poème

"Allons, Belle, sous ce rosier,
Allons ma Toute désirée,
Allons voir si la Cythérée
N'a rien cueilli depuis hier
Pourquoi vous faites-vous prier?"

Jacques Grévin
L'Olympe, 1560

samedi 18 décembre 2010

La clé...

La clé
...en chemin j'ai trouvé une clé.
Depuis, la vieille porte au fond du jardin
est restée ouverte
fleurie sans cesse de rose.
Je vais, à pas de velours.
Le chat noir s'amuse de la neige
et de mon coeur qui bat
comme l'oiseau
affolé.

Je vous souhaite à tous,
de passage, silencieux ou intrépides de p'tits mots pour moi.
Amis/ies connus et inconnus.
A ceux qui sont au rouge de mon coeur, présents ou éloignés.
Lointain voyageur, et poète...
A tous ceux qui me donnent de la lumière.
Un trés Joyeux Noël
Et une multitudes de belles choses pour cette nouvelle année à venir.
Beaucoup d'amour surtout.

Fabienne.

mardi 14 décembre 2010

vendredi 10 décembre 2010

La nuit. Un rêve.

La nuit. Un rêve.
Une goutte de sang en forme de coeur.
Partage, similitude, ressemblance, âme soeur.
Nuit silencieuse et mystérieuse.

dimanche 28 novembre 2010

L'hiver.

L'echappée belle...

samedi 27 novembre 2010

Poésie...

"La neige de l'âme a ses
Flocons de baisers, d'images
Qui s'enfouissent dans l'ombre
Ou le jour de la pensée".

Federico Garcia Lorca.
Chanson d'automne.

Ce que m'inspire la neige...















Marine on me dit qu'elle te ressemble...

vendredi 26 novembre 2010

Première neige...






















P'tits piafs l'hiver.
La neige silencieuse est tombée cette nuit.
Hier soir, j'ai allumé un four, orange et vivant dans le noir profond.
P'tit coup de folie avec le vent joueur, c'était pas sage, pas vraiment.
Des oiseaux lustrés en sont sortis...
Ce matin,  j'les ai installés dans le jardin, dans la neige fraîche histoire de voir si ça faisait joli.
Poésie du moment, mon coeur.
Ephémère.

Chimère...

jeudi 18 novembre 2010

P'tit mot du matin... ritournelle.

"Les contes de fées c'est comme ça.
Un matin on se réveille.
On dit: "Ce n'était qu'un conte de fée..."
On sourit de soi.
Mais au fond on ne sourit guère.
On sait bien que les contes de fées
c'est la seule vérité de la vie."

St Exupery. Lettre à l'inconnue.

P'tits piafs de novembre.

Rakus p'tits porte bonheur, mon coeur.

mardi 16 novembre 2010

Tourbillon.

Poème.

"Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux".


La vie antérieure
Les fleurs du mal.
Baudelaire.

lundi 15 novembre 2010

P'tit mot

"Aimer c'est voyager sur les ailes de l'allégresse".
François Gagol.

dimanche 7 novembre 2010

P'tit mot...

"Le corps des femmes est un fleuve aussi qui emporte le chagrin".

Extrait de dialogue du film d'Aleksei Fedorchenko
"Le dernier voyage de Tanya".

Les chats...

...Au fond du jardin l'atelier.
Le lierre s'enlace aux fenêtres, où défilent les nuages de novembre.
Les herbes folles se sont figées avec les premières gelées.
Déjà l'odeur blanche de la neige. Peinture monochrome.
Seules les roses rouges s'acharnent de couleurs.
Et le bleu?! Oui, le bleu de l'âme présent et vivant.
Les chats me guettent et me suivent pour une caresse. Ils dansent et jouent. Attrapent mon coeur. 
Me distraire de ma terre, capter mon attention, p'tit geste d'amour, c'est si précieux.
Leurs yeux jaunes m'observent.
Je m'installe silencieuse le pinceau à la main. Les chats curieux calment leur jeu, et m'entourent de leur présence de velours. Alors, je commence mon voyage vers l'imaginaire.

samedi 6 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

P"tit mot...

"Pour s'écrire
ne faut-il pas d'abord
être séparés?"

Abdellatif Laâbi.
Oeuvre poéique II

Mon coeur qui danse.






















Captif, libre et joyeux, palpitant, rouge vie
Oiseau sauvage, aimanté, en dehors de moi même qui me mène au rythme endiablé de ses battements. Une promesse alors, un mot, un regard, un rendez-vous à la terrasse d'un café lui redonne espoir. S'y accrochent,  la lumière fragile de la ville qui scintille dans le noir, le silence d'encre comme une présence, l'eau  profonde et brumeuse du lac mystérieux, qui dévore les secrets. J'y ai jeté quelques larmes qui depuis dessinent l'onde éphémère. Tout me semble beau, doux et passionné à la lumière de mon coeur qui danse.

F.C

La danse...

samedi 16 octobre 2010

Sarabande...


































Des roses, et des souvenirs en sarabande.
Chats noirs de velours, leurs yeux étoiles brillantes, pour les nuits d'encre, celles de l'écriture, où seul leur ronrons m'accompagnent.
Pour l'instant, bleu vivant dans mes cheveux, le vent aussi.
Légère et fluide, en appesanteur.
Où sont les pas qui te menèrent jusqu'à moi?

F.C

vendredi 15 octobre 2010

Balbala...






















"Balâbîl:
Toute pensée liée à l'amour, à ses réminiscences, ses obsessions et ses fatasmagories.
Sing: "Balbala"

Les 100 noms de l'amour
Malek Chebel Lassaâd Métoui.


"Balbala": Grande céramique au biscuit, que je n'ai pas encore émaillée... L'envers du décor.
J'aime ces couleurs mates, le cuivre ne s'est pas encore révélé, il est brun, métallique et rugueux.
La terre dans son essence.
Rugueuse comme parfois le sont mes pensées.
Les bleus sont silencieux mais vivants... Dans l'attente.
Matin d'automne, je suis cette terre, et ce mot: "Balbala".
F.C

Reminiscence...

Femme aux cheveux bleus à la pâquerette...

dimanche 3 octobre 2010

L'encrier de mes pensées.

"L'encrier, pour t'écrire des mots d'amour, y puiser mes pensées.
Plume rouge au rouge de mon coeur, mon coeur prisonnier, oiseau affolé. 
L'encre noire, de Chine, promesse de voyages?!
Les mots vont s'accrochés au blanc du papier, arabesques et volutes vers toi voyager".



P'tit raku du bonheur: l'encrier.

lundi 27 septembre 2010

"Je ne désire de l'amour que le commencement".

"Je ne désire de l'amour que le commencement. Au dessus des places de ma Grenade.
Les pigeons ravaudent le vêtement de ce jour
Dans les jarres, du vin à profusion pour la fête après nous
Dans les chansons, des fenêtres qui suffiront et suffiront
pour qu'explosent les fleurs du grenadier

Je laisse le sambac dans son vase. Je laisse mon petit coeur
Dans l'armoire de ma mère. Je laisse mon rêve riant dans l'eau.
Je laisse l'aube dans le miel des figues. Je laisse mon jour et ma veille
Dans le passage vers la place de l'oranger où s'envolent les pigeons

Suis-je celui qui est descendu à tes pieds pour que montent les mots
Lune blanche dans le lait de tes nuits? Martèle l'air
Que je voies, bleue, la rue de la flûte.Martèle le soir
Que je voie comment entre toi et moi s'alanguit ce marbre.

Les fenêtres sont vides des jardins de ton châle. En un autre temps
Je savais nombre de choses de toi, et je cueillais le gardénia
A tes dix doigts. En un autre temps je possédais des perles
Autour de ton cou et un nom gravé sur une bague d'où jaillissait la nuit

Je ne désire de l'amour que le commencement. Les pigeons se sont envolés
Par-dessus le toit du ciel dernier. Ils se sont envolés et envolés
Il restera après nous du vin à profusion dans les jarres
Et quelque terre suffisante pour que nous nous retrouvions, et que la paix soit"

Mahmoud Darwich "La terre nous est étroite".


lundi 20 septembre 2010

P'tit mot du matin...

"Le printemps dans tes yeux efface les larmes de la nuit
le jasmin les égare dans le jardin andalou
et toi, doucement tu entres dans le sommeil pour rêver".
Tahar Ben Jelloun
"Labyinthe des sentiments".

mardi 14 septembre 2010

Beauté persane.

"Ouhibbou; ouhibbou al-houbba".
Elle le dit doucement dans un murmure sa voix enlacée au bleu du jour qui danse dans la chambre.
Le chat est tout velours, les mots s'échappent du livre, prennent leur envol.
"Labyrinthe des sentiments" de Tahar Ben Jelloun.
Beauté Persane...

mardi 7 septembre 2010

P'tit mot...

"Une femme est encore plus belle lorsqu'elle est impossible... Encore plus troublante lorsqu'elle n'est que probable".
Joël.

Poésie...

"Toujours il récitait de la poésie". Des poémes entiers qu'il apprenait par coeur ou bien qu'il me lisait et je l'imaginais en train de les réecrire, pour moi seule. La poésie était-elle une des clés de mon corps? La poésie était entre nous. Il m'aimait avec les vers des autres. Lorsqu'il partait en voyage, il me téléphonait pour me donner le nom d'un recueil ou d'un poéme. Je cherchais le poète, je lisais je me rendais compte qu'il était pour moi. Pessoa, Cavafy, Char, Michaux et d'autres que je ne connaissais pas. Je suis devenue comme lui. J'apprenais les poèmes arabes que j'aimais, je les répétais pour lui seul. La poésie était-elle toujours entre nous? Avec lui, j'ai repris l'écriture de mes petits poèmes, rite initial de chacunes de nos rencontres. Il s'enquérait de mes mots. En silence je lui tendais le poème. Il lisait comme s'il partait à la découverte de ma face obscure, masquée pa ma frivolité et mes éclats de rire. Il découvrait ce que je n'osais pas m'avouer à moi même. En silence il pliait le papier avec soin et le glissait dans sa poche.
Mon corps était-il l'une des clés de la poésie?"


Salwa Al Neimi
"La preuve par le miel"

lundi 6 septembre 2010

P'tit mot...

..."La poterie m'a sauvé la vie!
Elle m'évite d'utiliser l'encre qui est devenue trop dangereuse car tout ce qu'on écrit est systématiquement déformé par ceux qui le lisent".
Jean Cocteau.

Oiseau de septembre...


Enfumage des oiseaux de septembre.
Raku lustre, la poésie de l'instant et du hasard....

dimanche 29 août 2010

Ptit mot...

"...Picasso m'avait dit que si je mettais une céramique au four, j'étais perdu.
Mais j'ai toujours eu le gôut de me perdre avec délice".
Jean Cocteau.

Une fleur... Mon coeur.

Essentielle...

Essentielle…
Créer dans la lumière. Mes mots se font ricochets en réponse aux tiens. « Tu travailles dans cette belle lumière ». Cette « belle lumière » du cœur, où les sentiments s’enracinent et surgissent en formes lisses, caressantes pleines de couleurs. J’invente ma palette de l’âme, quelques grammes de cobalt, ou de cuivre, une goutte sang, rouge corail, je suis une alchimiste, petite sorcière, c’est peut-être ce qui me va le mieux?! Donner à voir mes sentiments en modelant la terre, en dessinant mes aquarelles, ceux qui me vrillent ou me subliment. Complicité de mes mains bavardes outils précieux, prolongement de mon coeur. Je travaille dans la lumière, celle du jour et du soleil. L’obscurité me rend aveugle, comment créer dans l’obscurité d’une cave, ou celle de la nuit? L'obscurité du coeur. C’est pathétique de vouloir le croire. A l’obscurité, j’oppose l’ombre toute en nuance. J’observe le jeu des ombres sur mes créations, ombres qui jouent avec les formes et les couleurs, dessinent une courbe, accentuent ou estompent un détail. Céramiques vivantes, ma vie aussi. Je travaille à la lumière « modeste » du jour, elle est mon refuge. J'observe le ciel, le passage des oiseaux et des nuages, eux aussi jouent avec les ombres, j'ai tellement à apprendre encore!
 Je travaille dans la lumière celle de mon cœur, essentielle.

vendredi 27 août 2010

Solaires... Mes rêves.

Esquisse océane...

...Je t'ai écrit de l'océan.
"La vague m'habille de dentelles d'écume. Bijoux de pacotille, coquillages, étoile de mer en céramique rouge que j'accroche en pampille, comme le corail précieux. Main de fatma, pour conjurer le mauvais sort... 1 2 3, tu penses à moi. L'océan bleu. A l'ombre de la terrasse où dansent les bougainvilliers, le chat noir guette mes mains mobiles en train de peindre... Jeu du chat et de la souris, ses yeux vert d'agate attentifs m'observent, d'une patte de velours se saisir du pinceau vivant, drôle d'oiseau.
Je griffone des mots en arabesque, l'encre de chine s'étale au contact de l'eau... Ecriture échevelée comme mes cheveux serpents noirs et luisants. Mes mots vont voyager, le chat résigné s'éloigne de son pas silencieux".
F.C

lundi 23 août 2010

Carnet de voyage...

Essaouira Maroc.

L'amour...

L'amour...
Dans les couleurs, dans les arabesques qui se dessinent au hénné sur ma peau. P'tit talisman autour du cou, coeur accroche coeur, p'tite main de fatma, rose d'Essaouira.
Le soleil orange. 
Pêche au trésor de coquillages blancs. Les cheveux dans le vent et l'écume fraîche dentelles de l'océan. Amour des mots trouvés et retrouvés.
Silence de la nuit noire caressée d'étoiles filantes.
Mes pas souples, pieds nus sur les dalles d'argiles.
Ocres et couleurs sombres des tadelakts. Etrange mystère du voyage qui poudre l'âme de poésies bèrbères.
Mon coeur s'enracine là.

P'tit mot...

"Je désire l'amour comme on désire le sommeil".
Le jour et la nuit. Georges Braque.

Essaouira, sirène au hénné.

jeudi 5 août 2010

Le bel été...


































Promesse de la caresse de l'eau sur ma peau... A moins que ce ne soit celle de te mains d'homme poisson?!

P'tit mot...

"Sais-tu d'où nous vient notre vraie puissance? Du baiser, du seul baiser (...) Le baiser n'est qu'une préface pourtant".
Extrait du Baiser de Guy de Maupassant

mardi 3 août 2010

Le ciel pleure aujourd'hui...






















Le ciel pleure aujourd'hui. 
Serait-ce "Le diable qui tape sa femme"? 
Le ciel est lavé de larmes, mon coeur aussi.
Pour Georges, avec tout mon amour.

Fabienne.

vendredi 30 juillet 2010

Femme oiseau bleue.

"Fait sortir de mon flanc l'oiseau bleu, prends mon vertige et rends-le moi" A. Laâbi.
..Au bleu de l'été, le bleu de l'hiver. Amants passionnés pourtant.
Un homme, âme papillon,  m'a demandé une "hivernale".
Alors... plumage d'oiseau, femme fragile et amoureuse, toujours et sans cesse.
Délicate et improbable. Conte de l'incroyable amour, sous le soleil chaud au coeur du bel été.
Offrande. La voilà cette aquarelle de neige.


samedi 17 juillet 2010

P"tit mot...

"..un jour
j'ai couru derrière ta voiture, ce livre que tu avais oublié serré contre mon coeur.
J'voulais que tu l'emportes... premier gage, coup de coeur,
"Les Dames de nage" de Bernard Giraudeau.
J't'ai rattrapé, j'ai ouvert la portière. Tu étais surpris. J'ai hésité. M'asseoir près de toi et rouler jusqu'à l'infini, jusqu'à la mer pourquoi pas, pour que tu m'emportes. J't'ai tendu le livre, tu l'as pris, et tu es parti.
Aujourd'hui tout cela ressurgit. J'suis chambouleversée".

vendredi 16 juillet 2010

P'tites esquisses...

Pour tuer le temps... Non, j'vais dire ça autrement, pour faire passer le temps, lisse et tendre comme une caresse à l'heure de l'été chaud et orange, les aquarelles. Me viennent ces portraits de femmes aux cheveux bleus. Silencieuses et amoureuses, sages comme des images et pourtant vivantes et vibrantes de lumière, de sentiments, de colères contenues, d'étincelles du piment rouge des baisers. Elles sont denses comme l'eau légère et colorée qui les invente. Des mots trottent dans ma tête en ritournelle. Les poèmes d'Abdellatif Laâbi "Où est l'amour qui devine en toi la noire tempête et l'arrête d'un simple souffle d'entre ses lèvres"? Tant de beauté contenue, p'tites graines de bonheur que j'égraine. "Laver son coeur le faire sécher le repasser le suspendre à un cintre ne pas le replacer tout de suite dans sa cage. Attendre la clé charnelle de la vision l'impossible retour le dénouement de l'éternité". Je m'essaie à de nouvelles couleurs, chaud et froid au coeur vibrant. Le temps m'emporte, le soleil défile dans le ciel, les ombres se couchent dans les vignes et dessinent des dentelles. Un vent léger se lève, sèche mes aquarelles. Je vais rentrer. La nuit s'annonce douce et violette, complémentaire à l'orange qui sature mes p'tites esquisses. 
F.C

mercredi 14 juillet 2010

Poème...






















Es-tu prêt à aimer
sans connaître le fin mot de l'histoire
sans demander le nom
la provenance et la destination?
Aimer en baissant les yeux
sans dévorer la main que tu serres
sans feux ni contre feux
de désirs et d'outrages
Aimer de près
et encore plus de loin
Aimer comme respirer
sans défense ni gilet de sauvetage
dans la fournaise des purifications
et la tempête des passions inavouables
Es-tu prêt à vivre
de cet amour là
d'eau fraîche
et de ta plume d'oiseau ordinaire
brûlant au feu de l'utopie
dont on ne sait
s'il restera des cendres?

Abdellatif Laâbi Oeuvre poétique "Ecris la vie".

Poésie... ce matin.