samedi 25 juin 2011

P'tit mot

"Elle est nue.
Elle déroule ses jambes en arabesques lentes et dans ses hanches ondulent encore les airs triomphants de sa jeunesse. De ses mains de magicienne s'échappent des oiseaux en frissons légers et leurs ailes lui caressent doucement le visage".

Maïssa Bey  "Quand il n'est pas là, elle danse"
Nouvelles d'Algérie

jeudi 23 juin 2011

Ephémère.

...ça donne envie de partir en voyage, de plonger dans l'eau pour nager avec les poissons rouges tout ce bleu et ses lustres.
Porcelaine dentelle, le feu y a laissé sa trace, et cette fragilité pleine de poésie a éclatée.
"Ephémère".
Comme la fragilité de l'amour grenat qui palpite, et se déverse en lave brûlante.
Loin des lignes austères et des couleurs éteintes tristes, les courbes se dessinent comme des caresses.
Prolongement du geste patient et amoureux qui façonne la terre.

mardi 21 juin 2011

P'tit mot

L'atelier: "c'est un chantier, un désordre organisé et volontaire,
le fruit de ma liberté. Il me permet de me surprendre moi-même. Il y a toujours ici beaucoup de pièces en cour. Quelquefois ça traine. Certaines resteront en rade d'autres se laissent redécouvrir soudain sous un autre angle et engendrent de nouvelles images".
Gilbert Portanier

Verso...

mercredi 15 juin 2011

lundi 13 juin 2011

vendredi 3 juin 2011

Nénuphare... poème

...Boîte à secrets...

P'tit portrait "ya habibi"

   "La nécessité d'écrire est une poussée: lorsque l'être aimé s'en va et que vous ne pouvez plus l'oublier, vous vous mettez à écrire pour qu'il vous lise!..
   J'écris, hanté par Nadjia, et j'éspère qu'elle reconnaîtra ma voix, en me lisant, un jour, même à l'autre bout de la terre! C'est fort improbable, mais pas impossible. J'écris dans son ombre et malgré la séparation. Je me réinstalle en territoire d'enfance, même si ma Casbah s'en va en poussière, en éboulis. J'écris en terre d'enfance et pour une amante perdue"
Assia Djebar La disparition de la langue française.