jeudi 26 février 2009

Un point d'interrogation, au panache de mon percheron?


Correspondance...

"Le bonheur, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire ne réside donc pas dans la satisfaction immédiate du moindre de nos désirs... Mais alors c'est quoi? -Question difficile! C'est peut-êttre un art qui consiste à reconnaître que le manque nous constitue et à accepter qu'une satisfaction ne sera jamais totale, parce-que c'est la condition même du désir. C'est aussi se rendre compte qu'il y a des joies à ne pas être dans la toute puissance. Le bonheur serait l'art du manque et donc du désir". Du bonheur d'être fragile J-C Liaudet

...A défaut de te tél ce matin, vite vite, je t'envoie ces mots. Je picore des phrases, des idées dans mes lectures. Sans cesse j'en reviens à toi. Je me dis: "Il penserait quoi de ces mots mon poète?" Moi, je trouve que c'est pertinent, c'est ce que je pense en tous cas. Je m'y retrouve. D'ailleurs, j't'ai déjà écrit cette phrase sur la page de garde d'un livre... Hier, j'avais trés envie de t'écrire. Je voulais te faire partager une fois de plus mes états d'âmes! Je suis très "JE" en ce moment. C'est pas moi, d'être comme ça! D'habitude je m'estompe de vie intérieure, je me suffit à moi même. Mais là, je cherche mon chemin, j'essaie de me comprendre. Je marche sur les braises?! Sans doute. Je suis à fleur de peau. La moindre petite chose me touche, me blesse me tire des larmes... et ce ne sont pas des larmes de crocrodiles! Bon, la pluie est là encore. Il fait gris. J'aimerais des couleurs à foisons, qu'elle aient le goût du sucre. Barbe à papa rose, réglisse noir brillant...Du rouge sans cesse sur mes lèvres pour oublier le monochrome du jour. Bisous

P'tit mot...

"Le monde aurait pu être simple comme le ciel et la mer"
André Malraux

Les tournesols

J'vais te dire, j'ai besoin de soleil, autant que d'amour?!
C'est ma soif, de jaunes, d'oranger, là, maintenant tout de suite.

J'ai souvenir des tournesols du jardin.
J'me dessine un monde.
J'ai ces graines de tournesol, cueillies à la fin de l'été. Elles vont germer de promesses. P'tits trésors.
Soleils tendues vers la lumière.
J'vais marcher pieds nus sur la terre, et me poser à leur présence végétale.
Bercée au vent léger... Bientôt!



lundi 23 février 2009

p'tit mot...

"La faculté de rire aux éclats est preuve, d'une âme excellente". Jean Cocteau

Marine


Il a neigé toute le nuit... Le jour s'est levé monochrome, blanc à en perdre mon chemin.
Dans l'atelier, ce portrait de toi enfant.
Toute la lumière semble venir de là.
Les couleurs de la mer, Marine ma fille.
Le souvenir plein de poésie d'un jour d'été.
Bleu, et sa profondeur secrète.
Orange solaire dans tes cheveux.
Blanc pour accrocher la lumière et les contrastes.
Le dessin léger de ton sourire.
Tes yeux de velours noir.
Ta douceur en moi,
comme un éternel baiser.

jeudi 19 février 2009

Autoportrait


"Autoportrait au collier talisman".

Graines de café fort, pour exorciser le temps et te ramener de lointains voyages. Madagascar, Papouaisie Nouvelle Guinée...

mercredi 18 février 2009

La parure


Le merle


Le merle qui arrondit le monde de son oeil rond.
Il me guette dans le jardin, m'observe... c'est toi sans doute, voyageur sans cesse.
Je te dessine, je t'invente, je t'imagine...
Tu es cet oiseau, aux plumes noires.
Tu es le percheron pomelé gris, je sens son souffle. Attelé à ma roulotte saltimbanque, chargée d'enfants, loupiottes dans les mains, pour éclairer la nuit.
En route vers une fëte imaginée.
Tu es le vert du blé en herbe, et moi goutte de sang un coquelicot rouge.
Tu es là, jusque dans ces bouts de tissus que j'assemble à la hâte, pour te donner à voir des fragments de mon coeur épars, piqué de fil blanc.
Tout est poésie quand je pense à toi.
Même les mots violents, doux amers, je les efface, d'un coup de pinceau, d'un jet d'aiguille, d'un modelage sensuel dans ma terre noire. Pour toi, en somme.
Où est l'ancre qui attache mon âme?!
Qui m'attache à toi... si lointain pourtant.

mardi 17 février 2009

vendredi 13 février 2009



Esquisse...


..."Une esquisse au pastel.
Découpéé, une énigme, un personnage qui se cache et se révèle...
Pâquerette, éphémère, d'un jour d'été... accrochée à un anneau d'or.
Quelle promesse éternelle?!
Ne rien oublier, laisser filer le temps, y nouer des couleurs pourtant, des mots d'amour, quelques larmes transparentes aussi, comme des gouttes de rosée.
Et le vent dans les cheveux, m'ébouriffe... ton sourire est présent, et les caresses et les baisers de miel".

mercredi 11 février 2009

La fleur dans tes cheveux... P'tit messager.


La pâquerette...


"Au printemps, d'un vent léger, avec le soleil, tu as noué une pâquerette à ma boucle d'oreille... C'était joli, et délicat, j'l'ai oubliée... Elle est restée là , accrochée, comme le plus doux des p'tits cadeaux".

Mon amour


Où est-il, mon amour
où est mon rêve
où est la joie
de toutes mes années jusqu'au couchant?
A chaque pas je te vois
je te vois dans mon sommeil
je te vois dans ma tristesse
je te vois dans ma solitude
Nuit et jour je t'entends
je t'entends dans le moindre bruit
je t'entends quand on m'appelle
je t'entends silencieuse.

Le secret


Le miroir


mardi 10 février 2009

Les danseurs



"La vie ne vaut d'être vécue sans amour".

lundi 9 février 2009

Portrait


...Un jour d'avril, m'est arrivé un poème, inspiré par cette image.

Image sage, d'un jour d'été .

D'un jour "innoncent", sans bleus à l'âme. Un jour de confiance fidèle.

A ce portrait en noir et blanc, j'ai alors attaché mon fil d'Arianne.

Et des couleurs ont surgi. Des personnages aussi. Un long parcours éphémère fait d'amour profond au bleu du ciel. De paysages secrets, de rivages silencieux au bord du lac. De roulotte saltimbanque, accrochée de linge à la hâte... De larmes aussi et de longs silence.

Depuis, je voyage dans cette roulotte colorée. J'emporte tout avec moi, et les mots et les livres. Les pastels, les acquarelles, et la terre voluptueuse à travailler. La musique aussi. Des murmures comme autant de caresses pour me réveiller au creux de la nuit.

A la roulotte est attelé un beau percheron blanc... Depuis je voyage sans cesse.


Fabi