vendredi 30 octobre 2009

Le vent...

"Niña morena y ágil, el sol que hace las frutas, el que cuaja los trigos, el que tuerce las algas, hizo tu cuerpo alegre, tus luminosos ojos y tu boca que tiene la sonrisa del agua. Un sol negro y ansioso se te arrolla en las hebras de la negra melena, cuando estiras los brazos. Tú juegas con el sol como con un estero y él te deja en los ojos dos oscuros remansos. Niña morena y ágil, nada hacia ti me acerca. Todo de ti me aleja, como del mediodía. Eres la delirante juventud de la abeja, la embriaguez de la ola, la fuerza de la espiga. Mi corazón sombrío te busca, sin embargo, y amo tu cuerpo alegre, tu voz suelta y delgada. Mariposa morena dulce y definitiva como el trigal y el sol, la amapola y el agua".


"Fille brune, fille agile, le soleil qui fait les fruits, qui alourdit les blés et tourmente les algues, a fait ton corps joyeux et tes yeux lumineux et ta bouche qui a le sourire de l'eau. Noir, anxieux, un soleil s'est enroulé aux fils de ta crinière noire, et toi tu étires les bras. Et tu joues avec lui comme avec un ruisseau, qui laisse dans tes yeux deux sombres eaux dormantes. Fille brune, fille agile, rien ne me rapproche de toi. Tout m'éloigne de toi, comme du plein midi.Tu es la délirante enfance de l'abeille, la force de l'épi, l'ivresse de la vague. Mon coeur sombre pourtant te cherche. J'aime ton corps joyeux et ta voix libre et mince. Ô mon papillon brun, doux et définitif, tu es blés et soleil eau et coquelicot". Neruda

lundi 26 octobre 2009

Petit mot...

"Au réveil, si douce la lumière, et si beau ce bleu vivant".
Paul Valéry pour Melle Hélène Berr.

dimanche 25 octobre 2009

La femme aux cheveux bleus...

...et le vent fait naître des tourbillons, emportant dans le ciel une volée de feuilles, papillons turbulents.
Assise, impassible à se parer de gouttes de pluie, elle en oublie son livre, perdue, ses pensées au loin.
Ses cheveux devenus serpents aux reflets sombres, lui font une parure fluide et sensuelle.
Le gris, le bleu, le noir profond de l'orage magnétise la ville. Elle va se lever, marcher sous la pluie, sentir la vie qui va. Du rouge dans le coeur.

samedi 17 octobre 2009

Petit mot... Pour toi.

"Les contes de fées c'est comme ça.
Un matin on se réveille.
On dit: "Ce n'était qu'un conte de fée..."
On sourit de soi.
Mais au fond on ne sourit guère.
On sait bien que les contes de fées
c'est la seule vérité de la vie."

Antoine de Saint-Exupéry.
"Lettres à l'inconnue.

Esquisse...

J'ai pensé au froid qui arrive...
Au givre, ce froid qui me fige parfois.
Les couleurs sont monochromes.
Du bleu dans les cheveux.
Le rouge, cette constante, la chaleur.
Et le sang vif qui cour dans les veines,
les battements du coeur, oiseau affolé.
Esquisse d'une sirène, un p'tit crayonner sur papier blanc.
"La sirène de la Seine".
C'est le portrait d'une "petite femme amoureuse"/en quête d'amour?!
Qui sans cesse, cherche, interroge, ouvre la porte de son jardin secret.
Y cultiver des fleurs.
Y ouvrir une boutique à la Ali Baba, pleine de lampions,
d'odeurs précieuses, de couleurs, de céramiques à inventer
et de livres qui racontent la vie.
F.C

dimanche 11 octobre 2009

Petit mot...

"J'aurais tellement voulu t'avoir pour moi seul(e). Avec le monde en fait de chambre d'hôtel". Aragon

jeudi 1 octobre 2009

L'odysée...


L'odysée...

Toujours j'en reviens à la mer.
Bercée de rêves d'enfants.
Les sirènes et Ulysse.
Pénélope, joli coeur, vertueuse et fidèle aux mains agiles.
Nul part je te peinds?!
Toujours ce bleu et cette profondeur silencieuse.
Je reste silencieuse souvent, en dessinant, en gravant à l'aide de ma pointe sèche, si dure,
un monde onirique, imaginant les couleurs qui bientôt vont se révéler avec l'émail et le feu.
Une pointe de rouge sans cesse... Pour l'amour.

Vase poisson