dimanche 29 novembre 2009

Sous l'alcôve végérale...

Sous l'alcôve végétale tes baisers sont des poissons d'argent qui glissent sur ma peau.
Je frissonne au soir qui s'en vient.
Les ombres sombres apprivoisent l'espace. Une à une les étoiles s'allument, fragiles et vacillent. Fouler l'herbe sauvage, suivre les lucioles, guidée par mon coeur papillon. A force de battre si fort, il semble vouloir s'échapper. Un lien fragile m'attache encore à lui. Où vas-tu de tes ailes légères, avec tout ce rouge qui palpite?! Tu fais encore des tiennes à ne jamais me laisser tranquille!
L'azur s'éteint. Le silence est comme une présence.
Enlacée de ton manque, la nuit de velours m'étreint de caresses perdues. F.C

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