J'aime ce ciel de nuages changeantes même menaçantes, né de la couleur intense mais aussi de ces irrégularités, ces ondulations, de ces petits niches que l'eau a créé sur le papier. Je perçois l'ambience de ce ciel contre le phare courageux mais pâle et inmediamment je comprends que le nom de l'île est plein de sens.
Je te remercie Margarita, pour ce mot qui une fois de plus vient "coller" à mon dessin. Le ciel était chargé, la chaleur présente, et le phare solitaire semblait vouloir se battre contre tout cela. Et puis jusqu'au papier de mon carnet de voyage qui s'est mis à gondoler à faire des creux, ce qui accentue encore l'aspect "dramatique" du lieu qui porte si bien son nom. Je t'embrasse.
Merci pour ces très belles citations Daniel, l'été m'emporte et j'ai un peu délaissé mon atelier... je fais le plein de couleurs, de sensations, et de belles lectures. Je t'embrasse.
...Je suis de passage. Merci pour tes mots Daniel! Le livre promis est parti depuis bien longtemps, il voyage par delà le bleu de l'océan, il ne saurait tarder... j'espère.
Diplomée EnsAD Paris.
Illustratrice, céramiste. J'aime les mots, et les couleurs, je mélange tout... Je suis curieuse.
Je dessine, je colle, j'assemble, je modèle la terre aussi. Je rêve, je cherche, les chemins de traverse. Rouge cerise, rouge de Garance, Ô les baisers!
Bleu outremer, celui de mon enfance.
Jaune et la lumière du soleil, les tournesols.
Je mélange tout, ça donne un gôut étrange à ma vie.
"Seul l'éphémère est éternel".
- Festi Chânes samedi 1er juillet et dimanche 2 juillet 2017
- Librairie Jules et Jim, 2 Impasse Firmin Guy 74300 Cluses
Du 5 au 31 Janvier 2016.
- Cent Centimètres Carrés, Galerie du Philosophe, Place de l'Europe au Carla-Bayle, Ariège (09)
Du 10 décembre 2016 au 18 février 2017.
- Festi Chânes, Chânes, Saône-et Loire (71)
samedi 2 juillet et dimanche 3 juillet 2016.-Festi Chânes samedi 1er juillet et dimanche 2 juillet 2017
- Librairie Jules et Jim, 2 Impasse Firmin Guy 74300 Cluses
Du 5 au 31 Janvier 2016.
- Cent Centimètres Carrés, Galerie du Philosophe, Place de l'Europe au Carla-Bayle, Ariège (09)
Du 10 décembre 2016 au 18 février 2017.
- Festi Chânes, Chânes, Saône-et Loire (71)
samedi 2 juillet et dimanche 3 juillet 2016.
- Librairie Rue de Verneuil, Annecy (74)
du 21 mai au 30 décembre 2016.
- Cent Centimètres Carré, Galerie du Philosophe, Place de l'Europe au Carla-Bayle, Ariège (09)
du 12 décembre 2015 au 21 février 2016.
- Cent Centimètres Carrés, Les Hivernales, Ancien Evéché, Dordogne (24).
Du 18 décembre 2015 au 3 janvier 2016.
- Art Tentation
Salon Art Contemporain et Antiquité
Villefranche-Sur-Mer (06).
Du 3 septembre au 6 septembre 2016.
- New York Space In Art
511 W 20th St.2nd FL 2N New York USA
Exposition collective d'art contemporain.
Du 11 août au 22 août 2015.
- Séoul, City Hall, Corée du sud.
Du 15 juin au 2& juin 2015.
- Médiathèque de Pamiers et bibliothèque de Saint-Jean-Du-Falga, Ariège (09) Respectivement du 1er avril 2015 au 14 mai 2015 et du 1er avril au 30 mai 2015.
- Galerie BOG-ART
Bogaardenstraat 18, 1000 Bruxelle, Belgique.
Du 9 au 22 avril 2015.
- Ueon Art Space, Dhe 798 Art District Pékin, Chine.
Du 4 mars au 11 mars 2015.
- Cent Centimètres Carrés, Galerie du Philosophe, Place de l'Europe, au Carla-Bayle Ariège (09).
Du 13 décembre 2014 au 22 février 2015.
- Galerie BDMC,
54, avenue de La Motte-Picquet 75015 Paris.
Du 1er octobre 2014 au 1er octobre 2015.
- Art Shoppin, Carrousel du Louvre, Paris.
17/18 mai 2014.
- Salle Géo Dorival, Maison du Tourisme,
Saint Gervais Mont-Blanc (74).
Du 30 mars au 14 avril 2013.
- Rotary Club Mont-Blanc, Sallanches (74).
Du 1er au 11 mars 2012.
- Marcher de Noël de Pérouges (01).
10 et 11 décembre 2011.
- La Ferme d'Antioche, Nernier (74).
Du 9 au 16 juillet 2011.
- Les Ecuries du Château, Samoëns (74).
Du 13 au 18 juillet 2010.
- Forum des Lacs, Thyez (74).
Octobre 2010.
- La Grange à Joseph, Douvaine (74).
Du 3 au 18 juillet 2010.
- Librairie Jules et Jim, Cluses (74).
Autoportrait au bleu du soir
Aquarelle, encre de Chine
Hommage...
Il est des lieux, des rencontres, une présence, des instants qui vous donnent des couleurs, vous poudrent l'âme et le coeur de reflets dorés. Vous charpente comme un bel arbre, vous donne envie de créer, d'avancer.
Des rencontres "conceptuelles"et des rencontres de chair et de sang.
"Inventaire à la Prévert" comme dirait un certain poète Kabyle de café fort.
Brève esquisse d'essentiel.
Alors...
L'ombre encre de chine des cyprès sur les collines ocre de Toscane. Rome ville de mes racines. Antibes aux remparts abruptes, la mer à l'infini. Nicolas De Staël, bleu outremer. Picasso au Château Grimaldi, le poisson, l'oiseau, portraits de femmes aimantes. Chagall et son bestiaire. Ô! Les amoureux de Peynet! Un carnet d'esquisses à l'aquarelle pour capturer les images. Un ruban solaire accroché aux cheveux de ma fille, et les dessins de sel que dessine la mer sur la peau de mon fils.
Paris, pour marcher sous la pluie, et s'asseoir à la terrasse des Deux Magots, savourer un café crème et regarder les gens passer, des amoureux?!
Des personnages réels ou fictifs: Léon l'africain, "la jeune fille et le nègre", Camille Claudel, Aimé Césaire, Djemel, Apollinaire et Lou, Baudelaire, Marceline Desbordes-Valmore, "Les roses de Saadi", Assia Djebar "Ombres Sultane", Kateb Yacine, "Nedjma", pour veiller tard la nuit et s'accrocher le coeur d'arabesques.
Un cahier "alchimiste" et ses secrets, précieux présent, pour ouvrir le chemin.
"Le bonheur dans le hasard".
Le savoir faire précis et la générosité d'une fée qui m'a ouvert son atelier, et m'a offert mes premiers engobes de couleur pour peindre la terre.
Mélange magique de l'eau, de la terre et du feu.
Une révélation!
Ce que je donne à voir ici, est le fruit de ce long cheminement, il a mûrit comme un fruit délicieux.
F.C
L'enfant Kabyle
Poème, mon coeur...
"Es-tu prêt à aimer sans connaître le fin mot de l'histoire sans demander le nom la provenance et la destination? Aimer en baissant les yeux sans dévorer la main que tu serres sans feux ni contre feux de désirs et d'outrages. Aimer de près et encore plus de loin. Aimer comme respirer sans défense ni gilet de sauvetage dans la fournaise des purifications et la tempête des passions inavouables. Es-tu prêt à vivre de cet amour là d'eau fraîche et de ta plume d'oiseau ordinaire brûlant au feu de l'utopie dont on ne sait s'il restera des cendres?" Abdellatif Laâbi. Oeuvre poétique "Ecris la vie".
Lettre d'amour .
...pour faire venir le soleil.
Les amoureux
Autoportrait " Nuit Indigo "
Acrostiche
Poème...
"Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit.
Écrire, par exemple: "La nuit est étoilée et les astres d'azur tremblent dans le lointain."
Le vent de la nuit tourne dans le ciel et chante.
Je puis écrire les vers les plus tristes cette nuit. Je l'aimais, et parfois elle aussi elle m'aima.
Les nuits comme cette nuit, je l'avais entre mes bras. Je l'embrassai tant de fois sous le ciel, ciel infini.
Elle m'aima, et parfois moi aussi je l'ai aimée. Comment n'aimerait-on pas ses grands yeux fixes.
Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit. Penser que je ne l'ai pas. Regretter l'avoir perdue.
Entendre la nuit immense, et plus immense sans elle. Et le vers tombe dans l'âme comme la rosée dans l'herbe.
Qu'importe que mon amour n'ait pas pu la retenir. La nuit est pleine d'étoiles, elle n'est pas avec moi.
Voilà tout. Au loin on chante. C'est au loin. Et mon âme est mécontente parce que je l'ai perdue.
Comme pour la rapprocher, c'est mon regard qui la cherche. Et mon coeur aussi la cherche, elle n'est pas avec moi.
Et c'est bien la même nuit qui blanchit les mêmes arbres. Mais nous autres, ceux d'alors, nous ne sommes plus les mêmes.
Je ne l'aime plus, c'est vrai. Pourtant, combien je l'aimais. Ma voix appelait le vent pour aller à son oreille.
A un autre. A un autre elle sera. Ainsi qu'avant mes baisers. Avec sa voix, son corps clair. Avec ses yeux infinis.
Je ne l'aime plus, c'est vrai, pourtant, peut-être je l'aime. Il est si bref l'amour et l'oubli est si long.
C'était en des nuits pareilles, je l'avais entre mes bras et mon âme est mécontente parce que je l'ai perdue.
Même si cette douleur est la dernière par elle et même si ce poème est les derniers vers pour elle".
" Heureux comme Lazzaro " (film dramatique) Alice Rohrwacher
" Pièces détachées " Colette Fellous
" Judas " Amos Os
" L'art de perdre " Alice Zeniter
" Tunis Blues " Ali Bécheur
" Lettres à Delacroix " Tahar Ben Jelloun
" Transcolorado " Catherine Gucher
" Joie " Clara Magnani
" La veille de presque tout " Victor Del Arbol
" Le corps de ma mère " Fawzia Zouari
" Le diable est dans les détails " Leïla Slimani
" L'odyssée " Homère
" Les simples prétextes du bonheur " Nahal Tajadod
" Sonita " Rokhsareh Ghaem Maghami (documentaire)
" Juste écouter le vent " Ahmed Kalouaz
" Petit pays " Gaël Faye
" Le vieux saltimbanque " Jim Harrison
" Que ma joie demeure " Jean Giono
" Le mariage de plaisir " Tahar Ben Jelloun
" Hizya " Maïssa Bey
" Le père " Lotfi Achour (cour métrage)
"La ballade du calame" Atiq Rahimi
"Sacré bleu" Christopher Moore
"Meurseault contre-enquête" Kamel Daoud
"Le soleil des Scorta" Laurent Gaudé
"Maudit soit Dostoïevsk" Atiq Rahimii
"Sigué sabour, pierre de patience" Atiq Rahimi
"Muses et égéries" Gamal Ghitany
"Le fumeur de souvenirs" Alain Montcouquiol
"La femme à modeler" Emilie de Turckheim Sylviane Blondeau
"Une étoile aux cheveux noirs". Ahmed Kalouaz
"La poésie marocaine de l'indépendance à nos jours. Anthologie. Abdellatif Laâbi
"La vie devant moi" Soukaïna Oufkir
"Un peu de Paris et d'ailleurs" Sempé
"Carnet intime" Zep
"Au commencement était la mer" Maïssa Bey
"Sous le jasmin la nuit" Maïssa Bey
"Nouvelles d'Algérie" Maïssa Bey
"La Splendeur d'Antonia" Jean-Pierre Milovanoff
"Les poètes de la Méditerranée" Anthologie Yves Bonnefoy
"La poésie arabe" René R. Kawan
"Le livre de l'amour" Mohammed Bennis
"Marina" Carlos Ruiz Zafon
"Trésor d'amour" Philippe Solers
"La terre nous est étroite" Mahmoud Darwich
"Labyrinthe des sentiments" Tahar Ben Jelloun
"La preuve par le miel" Salwa Al Neimi
"La terre et le sang" Mouloud Feraoun
"Le livre imprévu" Abdellatif Laâbi
"Oeuvre poétique" Abdellatif laâbi
"Nos baisers sont des adieux" Nina Bouraoui
"La délicatesse" David Foenkinos
"Les chercheurs d'os" Tahar Djaout
"Villa Jasmin" Serge Maoti
"Harlem" Eddy L.Harris
"Le sang du baobab" Richard Binet
"Un don" Toni Morrison
"La jeune fille et le nègre" Judith Vanistendael
"La route" Cormac McCarthy
"De grâce" Hamid Aït-Taleb
"Léon l'africain" Amin Maalouf
"Il était une fois peut-être pas" Akli Tadjer
"Les porteurs d'orage" Benamar Médiene
"le spleen de Paris" Baudelaire
"La disparition de la langue française" Assia Djebar
"Une femme" Anne Delbée
"Nedjma" Kateb Yacine
.
" Le désir de peindre "
Expression de la beauté
L'ombre et l'azur de ma mémoire me rappellent ce qu'est la beauté. C'est le contraste, une chose perçue qui se détache, et qui par sa singularité prend toute son ampleur. Ce contraste est la vie et s'inscrit aussi dans l'expression artistique.
Je vois le bleu dense des cyprès dans le jardin, leurs ombres dessinées comme à l'encre de chine dans la lumière blanche de l'été. Là est la beauté. Cet instant où l'on perçoit les choses, où on prend conscience, où l'on comprend tout ce qu'elles ont de particulier, de fragile d'éphémère. Je prends mes aquarelles pour figer le temps. J'ai envie de poser cette vision à grands coups de pinceau sur le papier rugueux. L'image prend forme. Les couleurs s'inscrivent sur la surface vierge, jusqu'à la transparence immaculée de l'eau dans laquelle je trempe mon pinceau et qui par volutes devient bleue à son tour. Soudain, là est la beauté, dans cette transparence devenue bleue. Etrange. Cette beauté se répercute d'objet en objet, de situation en situation, comme un ricochet faisant surgir de l'eau à chaque instant un éclat nouveau. Là est la vie. Et cette sensibilité, cette faculté que l'on a à percevoir cette beauté est toute personnelle. La beauté n'est pas propre aux choses elles mêmes, elle prend forme dans le regard, dans l'esprit de celui qui l'observe. Chacun en a sa perception, sa conception, elle reste par là même une énigme, elle garde son secret, c'est un émerveillement perpétuel qui reste une interrogation éternelle.
On sent la chaleur... l'aridité et la solitude du lieu... C'est très beau Fabienne !
RépondreSupprimerMerci Yves, oui c'était aride et presque "menaçant", très particulier.
SupprimerCuaderno de viaje...distancias que envuelven con distintas atmósferas que tu pincelada provoca.
RépondreSupprimerTu fina sensibilidad, Fabi.
Daniel
Chaque paysage avait ça particularité... à moins que ce soit mon esprit, mon coeur qui a chaque fois donnait le ton.
SupprimerJ'aime ce ciel de nuages changeantes même menaçantes, né de la couleur intense mais aussi de ces irrégularités, ces ondulations, de ces petits niches que l'eau a créé sur le papier. Je perçois l'ambience de ce ciel contre le phare courageux mais pâle et inmediamment je comprends que le nom de l'île est plein de sens.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Je te remercie Margarita, pour ce mot qui une fois de plus vient "coller" à mon dessin.
SupprimerLe ciel était chargé, la chaleur présente, et le phare solitaire semblait vouloir se battre contre tout cela. Et puis jusqu'au papier de mon carnet de voyage qui s'est mis à gondoler à faire des creux, ce qui accentue encore l'aspect "dramatique" du lieu qui porte si bien son nom.
Je t'embrasse.
"Naveguemos,
RépondreSupprimerel mar es invención de nuestra barca"
-Némer Ibn El Barud.
El placer de siempre al visitar tu blog, Fabi.
Daniel
Elle est très belle cette citation Daniel!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
Merci de ta visite, de ta constance.
Susurros en el corazón, Fabi.
RépondreSupprimerDaniel
Un felice fine settimana a Te...ciao
RépondreSupprimerGrazie, Giancarlo!
Supprimer"yo soy pues de este mundo
RépondreSupprimery de estas cosas que son y que me llevan."
-Humberto Megget.
Daniel
Merci pour ces très belles citations Daniel, l'été m'emporte et j'ai un peu délaissé mon atelier... je fais le plein de couleurs, de sensations, et de belles lectures. Je t'embrasse.
Supprimer"Y sin embargo, una mujer como usted y un hombre como yo no coinciden a menudo sobre la tierra."
RépondreSupprimer-Joseph Conrad, Entre Mareas
Esperándote...
Daniel
Correspondance...
RépondreSupprimerMerci cher Daniel.
J'aime les nuances du ciel au-dessus et comment le phare se tient tous les grands et forts. Joliment fait.
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire qui me fait très plaisir, j'aime cette façon que tu as de décrire les choses, c'est très joli! Merci!
RépondreSupprimerEl faro y ese mar de bonanza y sol intenso,cuando sobre el océano pesa un calor tórrido...
RépondreSupprimerEn espera de tu regreso...
Daniel
...Je suis de passage.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots Daniel!
Le livre promis est parti depuis bien longtemps, il voyage par delà le bleu de l'océan, il ne saurait tarder... j'espère.