mardi 8 février 2011

Le corbeau

































"Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, — et qu’ici on ne nommera jamais plus."

Edgar Allan Poe Le corbeau.
Traduction de Baudelaire.

2 commentaires:

  1. Este cuervo de inquietante belleza...
    Misterio...

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  2. J'aime le mystère de cette acquarelle. Des mots bleus se cachent sous le geste tendre et vif de ton pinceau, "sous la braise couve le feu". Tout deviendrait rouge alors? Vénémeux, passionné, étincellant, brutal, violent, amoureux, improbable.
    A force de te visiter des entrelacs se dessinent. J'aime l'étoffe, les textures, les matières épaisses e lourdes, fines et légères c'est mon métier à moi, ma part modeste de poésie dans ce monde étonnant, chaque jour je me le dis, et je me mets à l'ouvrage le coeur brocardé de richesses.
    J'aimerais coudre, nouer des rubans et des fils d'argents aux robes et aux cheveux de tes femmes amoureuses. Pour me lier d'avantage à toi, mondes parallèles de poésies.
    Les orages passent. Et les tumultes de la vie.
    Je connais la douceur d'avril, et le violet plein de colère d'un jour de pluie particulier.
    Je sais ce qui te touche et te bouleverse.Je crois?
    Ou sont les téméraires amoureux, et leurs mots plein de passion, de poison? Amertume douce amer, l'orange de la vie. Donner d'une main reprendre de l'autre. Mon Dieu que c'est facile!
    Connaître le simplicité, savoir aimer en laissant le temps aux choses de se faire, de prendre forme, ne rien exiger, ne rien attendre, juste AIMER.

    Kamel.

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