mercredi 19 mai 2010

Zlabya... ou la sirène à l'étoile de mer.

Je vais te dire tout ces mots...
Zlabya c'est moi au fond, au fond de l'eau.
Eau apaisante, source mer, tumultueuse et profonde de violets, d'émeraudes, et d'outremers.
A grands coups de pinceau je me libère.
Je lis ce livre, une poésie sensuelle s'en échappe:
"Je me découvre
des charmes
en découvrant les tiens
L'alcôve
est notre bain de jouvence". Abdellatiffe Laâbi
Sans cesse j'y reviens... En rêve. Peu importe, le chemin est ouvert, d'herbes folles, mais ouvert.
J'ai refusée une invitation au voyage, un papillon jaune m'y avait convié.
Je suis fragile, en Pénélope attentive.
Fluide en sirène lascive, allanguie.
Femme aux cheveux bleues qui suscite les mots, l'attention.
L'amour alors, un peu?!
Poésie, au détour des pages:
"Seul la langue
reconnaît
cette eau douée de mémoire
que nous échangeons
pour nous donner encore plus soif"
Abdellatif Laâbi  "Oeuvre poétique"  II
J'aime poser ces mots là comme ça maintenant.
Ils ont leur sens et je tourne à l'envers de moi même pour me retrouver.
Je suis fragile en Pénélope attentive... Et là, des écailles me poussent argentées, bleutées, cuivrées..
Cheveux serpents, algues de mer, une étoile de mer s'accroche précieux présent.
Présents de mots, de gentillesses, de tendresses... De caresses?! 
Sans cesse mes mains "bavardes" les appellent.
Je pense à toi aux ailes poudrées de liberté.

F.C

2 commentaires:

  1. Tus pinceladas desbordan los márgenes del cuadro que me acompaña día a día...
    Oh,Sirena, ¿Que sensación produce tu húmedo cabello azul cuando serpentea entre mis dedos?...Los sueños no me lo revelan.

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  2. Y esta poesía sensual que me abraza...
    Esta poesía que se entrelaza con tus palabras...
    Esta poesía hecha pensamiento...
    Tuya y mía.

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