jeudi 4 mars 2010

Haïku...

Pour faire venir le printemps, j'écris ces mots dans la terre, gravure scarifiée. Brise noire, sur les bords du Léman. Un autre lac, où pleurent les branches d'un saule. Ma part d'ombre s'éclaire... Femme aux cheveux bleus, portée de mots, d'attentes, de silences aussi. Mes pas résonnent sur le bitume de la ville, les passants sont des ombres floues qui défilent. Parfois une présence, un parfum,  un regard m'accroche. La pluie me pare de goutellettes transparentes et fait glisser mes cheveux sepents noirs vivants. Mon coeur bat la chamade. Journée à marquer d'une pierre blanche ou de plumes d'oiseaux, talismans porte bonheur.


2 commentaires:

  1. Les papillons aussi voltigent, aériens et insouciants, se posent le long des bras frêles d'une belle sirène et s'enivrent de sa peau sucrée chargée d'amour.

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  2. Una y otra vez miro a la mujer de cabellos azules, sus pinceladas, que ahora son también mías...Entonces tengo la certeza de que la lluvia te protege y amortigua el sonido de tus pasos...acaso tambien silencie el ansia...

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