Sous l'alcôve végétale tes baisers sont des poissons d'argent qui glissent sur ma peau.
Je frissonne au soir qui s'en vient.
Les ombres sombres apprivoisent l'espace. Une à une les étoiles s'allument, fragiles et vacillent. Fouler l'herbe sauvage, suivre les lucioles, guidée par mon coeur papillon. A force de battre si fort, il semble vouloir s'échapper. Un lien fragile m'attache encore à lui. Où vas-tu de tes ailes légères, avec tout ce rouge qui palpite?! Tu fais encore des tiennes à ne jamais me laisser tranquille!
L'azur s'éteint. Le silence est comme une présence.
Enlacée de ton manque, la nuit de velours m'étreint de caresses perdues. F.C
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Flota corazón...
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